شواهد العبادة الفينيقية

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شواهد العبادة الفينيقية
الشاهدة في ني كارلسبرغ غليبتوتيك
معلومات عامة
مادة الإنشاء
الحجر
خط الكتابة
موقع الاكتشاف
التصنيف
آثار لبنان
اللغة

شواهد العبادة الفينيقية هي عدد من اللوحات الفينيقية والبونيقية التي تصور لفتة العبادة (أوران).[1]

وفي أم العمد بلبنان عثر على 23 شاهدة من هذا النوع. ويعود تاريخها إلى ما بين 100 و400 قبل الميلاد. تحتوي العديد من اللوحات على نقوش. تشير هذه عادةً إلى ألقاب دينية مثل "الكاهن" أو "الرئيس" أو "رئيس البوابات". من بين الذكور المصورين، تظهر معظم الصور الشخص وهو يرتدي رداء طويل ويحمل وعاء بمقبض ممدود على شكل فتاة عارية تعتبر ملعقة التجميل المصرية القديمة: فتاة صغيرة تسبح.[1]

مسلة بعلياتون (KI 15)[عدل]

الشاهدة في ني كارلسبرغ غليبتوتيك، ورسم تخطيطي للنقش (KI 15)

مسلة بعلياتون هي مسلة يعود تاريخها إلى 150 قبل الميلاد، عثر عليها في عام 1900 في ثلاثة مواقع في أم العمد، لبنان.

يوجد على الجانب الأمامي تمثال لرجل بالنقش الغائر، مع نقش من ثلاثة أسطر محفور أسفل اليد اليسرى. يوجد في الأعلى قرص شمسي، على الطراز المصري، يحيط به اثنان من الصل (الكوبرا). الصورة الرئيسية كاملة الطول، بلا لحية، ترتدي سترة حتى القدمين الحافيتين؛ امتدت اليد اليمنى المفتوحة إلى الأمام في لفتة العبادة المعتادة.[2]

يُعرف النقش المكون من ثلاثة أسطر باسم (KI 15). وقد ترجم النقش على النحو التالي: "هذا هو حجر ذكرى بعلياتون ابن بعلياتون.

عثر علية في عام 1902-1903، من قبل تجار الآثار المحليين، على ما يبدو بتشجيع من تشارلز سيمون كليرمون جانو، واشتراه جاكوبسن.[3] وهو موجود حاليًا في ني كارلسبرغ غليبتوتيك في كوبنهاغن.

KI 14 أو RES 307 (في متحف اللوفر)[عدل]

كي 14 أو القرار 307
نقش

كشفت الحفريات غير الرسمية التي أجريت في الفترة من 1902 إلى 1903 عن عدد من اللوحات الإضافية التي بيعت لمتحف اللوفر. إحدى هذه القطع، المكونة من ثلاث أجزاء، والتي عُرفت فيما بعد باسم (KI 14) أو (RES 307)، كانت مخصصة لبعلياتون، كاهن ميلكاشتارت. يظهر في الجزء العلوي من الشاهدة المقوسة مُكرس يرتدي قميص بولو ويرفع يده في علامة العبادة. توجد قدميه والنقش على جزء آخر من الشاهدة.[4]

معرض[عدل]

المراجع[عدل]

  1. ^ أ ب Henrike Michelau (Tübingen), Umm el-ʿAmed: Research on the Hellenistic Commemoration Stelae, ZDPV نسخة محفوظة 2023-10-05 على موقع واي باك مشين.
  2. ^ RES 250
  3. ^ Clermont-Ganneau, La stèle phénicienne d'Oumm el'Aouâmid, Receuil d’Archéologie Orientale 5, 1903, 1-8 and 84.Paris: "Depuis, sous l’impression des recommandations de Renan et de mes observations personnelles, j’eus l’idée de diriger de ce côté l’effort de certains indigènes de la région qui font le commerce des antitiquités et avec qui j’étais en relations suivies, tâchant ainsi d’utiliser au profit de la science leur zèle intéressé. Chaque fois qu’ils me demandaient des indications, pour les guider dans leur chasse aux antiquités, je m’efforçais de les lancer sur cette piste et les pressais vivement de prendre pour objectif Oumm el-'Aouàmid. Pendant plusieurs années j’en fus pour mes frais d’éloquence. Enfin, dans ces derniers temps, un d’entre eux, plus avisé que les autres, se décida à suivre mon conseil; il n’eut pas à s’en repentir. Il fit entreprendre, par des fellâhs à sa dévotion, des fouilles discrètes sur l’emplacement désigné, et il eut la chance de mettre du premier coup la main sur le beau monument phénicien qui fait l’objet de la présente étude. Depuis, ses concurrents, stimulés par ce succès, se sont jetés avidement sur cette mine, etsont en train de l’exploiter à qui mieuxmieux il résulte d’informations que j’ai reçues récemment, que plusieurs autres monuments du même genre, quelques-uns avec inscriptions phéniciennes, sont déjà sortis des ruines d’Oumm el-'Awâmid. Attendons-nous à les voir faire très prochainement leur apparition sur le marché. Celui dont j’ai à parler aujourd’hui a été tout d’abord expédié à Paris par son heureux possesseur qui, intimidé par certaines injonctions assez surprenantes, mais sur lesquelles je ne veux pas insister, se garda soigneusement de me faire part d'une trouvaille qu’il devait cependant un peu à mes instances. Si mes renseignements sont exacts, le monument, présenté au Louvre pour l'acquisition, y fut mis au secret attendant pendant des mois et des mois une décision qui devait être négative ; au der- nier moment, on recula devant les prétentions du vendeur, qui se retourna alors d’un autre côté. Finalement, le monument fut acheté par M. Jacobsen, de Copenhague, et il a trouvé sa place définitive dans la fameuse glyptothèque de Ny Carlsberg, qui vaut plus d’un musée d’État."
  4. ^ Clermont-Ganneau, Un prêtre de Malak-Astarté, Recueil d'archéologie orientale (RAO V), Paris, 1903, p. 150-154: Un prêtre de Malak-Astarté: "En dehors de la magnifique stèle phénicienne que j’ai publiée plus haut 4, les fouilles clandestines entreprises dans la nécropole d’Oumm el-'Aouàmid ont amené la découverte de tout un groupe de monuments analogues, plus ou moins bien conservés, qui ont pu être, cette fois, heureusement acquis par le Louvre. Bien qu’aucun d’eux n’égale, sous le rapport de l’intérêt artistique, la stèle Jacobsen, ils présentent avec elles d’évidentes affinités archéologiques que M. Heuzey a bien fait ressortir en en plaçant les reproductions sous les yeux de l’Académie *. Sur plusieurs de ces stèles, ou débris de stèle, on retrouve, dans la même pose et le même costume, le même personnage faisant un acte d’adoration. Dans un cas (pl. II), la coiffure qu’il porte, bien que du même genre que celle que nous avons vue sur la stèle Jacobsen — une sorte de bonnet ou calotte à peu près cylindrique — est d’une coupe légèrement différente : la partie postérieure forme en arrière une pointe aiguë, un peu relevée*. M. Heuzey la compare à la tiare inférieure des Pharaons qui symbolisait la Basse-Égypte, par conséquent la partie de la contrée voisine de la Phénicie. On peut ajouter que cette pointe caractéristique se retrouve, très accentuée, dans la coiffure de personnages figurés sur des monuments notoirement phéniciens ; par exemple, sur un bas-relief de Lilybée accompagné d’une inscription phénicienne *, et, très souvent, sur les rasoirs de Carthage ornés de dessins au trait, de style égyptien."
  5. ^ Maximillien De Lafayette (2011). Phoenicia, Ur, and Carthage: Artifacts, Inscriptions, Slabs, Sites. ص. 41. ISBN:978-1-257-83653-6. مؤرشف من الأصل في 2023-11-11.

المصادر[عدل]

عام[عدل]

  • Caubet, Annie ; Fontan, Elisabeth ; Gubel, Eric, Art phénicien : la sculpture de tradition phénicienne (Paris, Musée du Louvre), [Musée du Louvre/Département des Antiquités orientales], Paris, RMN/Snoeck, 2002, Disponible sur : M:\AO\Ouvrages numériques\Caubet-Fontan-Gubel_ArtPhénicien_2003.pdf, p. 144, n° 157
  • Maës, Antoine, « Le costume phénicien des stèles d'Umm el-'Amed », dans Lipinski, Edward (dir.), Phoenicia and the Bible, Louvain, Peeters, (Studia Phoenicia, 11), 1991, P. 209–230, p. 212-213, fig. 2
  • Maximilian F. Rönnberg, Bemerkungen zur phönizisch-punischen Priesterikonographie, Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins, Bd. 133, H. 1 (2017), pp. 84–105
  • Henrike Michelau, Hellenistische Stelen mit Kultakteuren aus Umm el-ʿAmed, Zeitschrift des Deutschen Palästina Vereins 130/1, 2014, 77-95
  • Henrike Michelau, Adorantendarstellungen karthagischer und phönizischer Grabstelen, in: H. Töpfer / F. Schön (ed.), Karthago-Dialoge. Karthago und der punische Mittelmeerraum – Kulturkontakte und Kulturtransfers im 1. Jahrtausend vor Christus (RessourcenKulturen, 2; Tübingen), 137–158.

لوحة بعلياتون (KI 15 or RES 250)[عدل]

KI 14 or RES 307 (في متحف اللوفر)[عدل]